|
Plinio Corrêa de Oliveira
Chapitre IX
|
Publié dans Catolicismo, São Paulo, Brésil, Avril 1959 (I et II), Janvier 1977 (III) Edité par la Société Française pour la Défense de la Tradition, de la Famile et de la Propriété - TFP 2, avenue de Lowendal 75007 PARIS Dépôt légal : 4ème trimestre 1997 ISBN: 2-901039-24-3
|
|
Tout ce qui a été dit permet d'énoncer une observation d'importance pratique. Des esprits marqués par cette Révolution intérieure pourront peut-être, par quelque jeu de circonstances et de coïncidences (par exemple, une éducation dans un milieu fortement marqué de traditions et pourvu d'une bonne base morale), conserver en un ou plusieurs points une attitude contre-révolutionnaire (39). L'esprit de la Révolution se sera pourtant introduit dans la mentalité de ces « semi-contrerévolutionnaires ». Et, dans un peuple où la majorité possèderait cet état d'âme, la Révolution deviendrait incoercible tant que cet état subsisterait. L'unité de la Révolution implique ainsi, en contrepartie, que le véritable contre-révolutionnaire le soit en entier. Quant aux « semi-contrerévolutionnaires » pour qui l'idole de la Révolution commence à chanceler, la situation est un peu différente. Nous traiterons ce point dans la seconde partie, chapitre XII, 10. Note : (39) Cf. partie I, chap. VI, 5, A.
|