Un signe d’efficacité :
les représailles
Aperçu, Novembre 1987, page 6 |
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Au Venezuela, une mesure d’exception du président Jaimes Lusinchi (affilié à l’Internationale Socialiste) a été saluée avec enthousiasme par un article des Izvestia (20/11/84), organe officiel du gouvernement soviétique La position d’avant-garde de la TFP dans le combat contre la guerre psychologique révolutionnaire lui vaut régulièrement des représailles. Les positions prises par la TFP sont toujours soigneusement argumentées et documentées. Aussi ses adversaires préfèrent-ils se dérober au débat doctrinal et lui opposer des procédés moins loyaux. Diffamation par la presse Les relations de la TFP avec la grande presse sont habituellement marquées par une partialité déconcertante. Les nouvelles qui présentent la TFP sous un jour favorable sont boycottées, tandis que les articles calomnieux ont libre cours. Ainsi une dépêche d’AFP (4/6/85) intitulée « Croisade par correspondance contre l'acharnement blasphématoire de Jean-Luc Godard », qui décrivait la campagne de la TFP contre le film « Je vous salue, Marie », n'a été reproduite dans aucun journal français. Par contre, une autre dépêche diffusée par l'AFP le 3/3/87 est passée à la radio, à la télévision et dans plus de dix quotidiens régionaux. Cette dépêche, injurieuse et mensongère, a fait l’objet d’un démenti de la TFP. Celui-ci n'a été publié que dans trois quotidiens, et sous une forme réduite. Vexations administratives La plus significative qu’ait subie la TFP ces derniers temps a été la décision assumée par M. Mexandeau, alors ministre socialiste des PTT, à l’encontre des envois de la TFP relatifs au film blasphématoire « Je vous salue, Marie ». Ces envois, effectués par dizaines de milliers, bénéficiaient des tarifs réduits que la poste accorde normalement aux « envois en nombre ». Au moment où la campagne commençait à prendre de l’ampleur, le 10 mai 1985, un mot d'ordre de la Direction Générale des Postes enjoignait aux centres de dépôt de refuser nos envois, à moins qu'ils ne soient affranchis au plein tarif. La TFP française a intenté un procès pour protester contre cette mesure arbitraire. Elle a obtenu gain de cause... presque deux ans après. La décision de la Direction Générale des Postes, a été purement et simplement annulée (Tribunal Administratif de Paris, 3/12/86). Vacarmes publicitaires et intimidations diverses Les tracasseries administratives et le harcèlement diffamatoire dont est victime la TFP française ne sont pas surprenants si l’on considère que dans d’autres pays les représailles anti-TFP vont parfois beaucoup plus loin. La plupart des TFP ont déjà fait l’objet de menaces anonymes. Récemment encore, celles d'Uruguay, de Colombie et d'Equateur ont eu leurs locaux gravement endommagés par des bombes posées par des terroristes. Certaines TFP ont essuyé le feu d’orchestrations de presse qui, comme l'a observé un journaliste peu suspect de sympathies pour ces associations, auraient suffi à renverser un gouvernement. La plupart des mass-média gardent habituellement le silence sur les activités de la TFP. Mais tout d’un coup, on voit surgir chez eux une avalanche de nouvelles, qui déversent pêle-mêle un flot d’absurdités et de calomnies. Ainsi, la TFP brésilienne a traversé victorieusement 12 vacarmes publicitaires. L'un des plus intenses a duré huit mois et s'est étalé sur 2.207 articles de presse. Une mesure d’exception applaudie par les « Izvestia » En novembre 1984, une furieuse campagne déclenchée par la presse de gauche contre la TFP vénézuélienne a entraîné la suspension des activités de cette association par décret du gouvernement de Jaimes Lusinchi (affilié à l’Internationale Socialiste). Cette mesure d’exception a été saluée avec enthousiasme par un article des Izvestia (20/11/84), organe officiel du gouvernement soviétique. Les procès engagés au Venezuela à ce propos ont entièrement innocenté la TFP de ce pays. L'absence totale de fondement légal du décret gouvernemental avait d'ailleurs scandalisé de nombreuses personnalités religieuses, politiques et judiciaires au Venezuela.
La TFP, une vocation, TFP et familles. TFP et familles dans la crise spirituelle et temporelle du XXe siècle (1986). Sa couverture : ensemble de sculptures qui se trouve dans le Sanctuaire du Sacre Cœur de Jésus à São Paulo (Brésil) représente le rencontre de l'Enfant-Jésus au Temple parmi les docteurs. Solidité doctrinale à toute épreuve Pour éclairer le public sur le contenu de ces attaques publiques, la TFP brésilienne a été amenée à publier une série d'ouvrages dont les titres suivent : Réplique de la TFP à une offensive avortée (2 volumes, 1984) Servitudo ex Caritate (1985) Guerriers de la Vierge : réplique de l’authenticité; la TFP sans secrets (1985) La TFP, une vocation, TFP et familles. TFP et familles dans la crise spirituelle et temporelle du XXe siècle (2 volumes, 1986). Ces ouvrages montrent comment la vie interne de la TFP est en pleine conformité avec la doctrine et les usages de l’Eglise Catholique. Les deux premiers portent l’approbation d’un éminent théologien espagnol, le R.P. Victorino Rodriguez, O.P.* Servitudo ex Caritate comporte aussi l’approbation du R.P. Alonso Lobo, O.P., un des meilleurs canonistes de l’Église contemporaine**. Notes : (*) Le R.P. Victorino Rodriguez est Docteur en Théologie de l'Université St Thomas de Rome. Il est Professeur de Théologie à la célèbre Université Pontificale de Salamanque et à la Faculté de Théologie St Etienne de cette même ville. Il est également Professeur au Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique de Madrid. Philosophe thomiste et théologien de renommée internationale, la liste de ses ouvrages, études ou contributions aux plus prestigieuses publications théologiques s’élève à plus de deux cents. (**) Le R.P. Alonso Lobo, rappelé à Dieu le 12 août 1983, était titulaire d'une chaire de Droit Canon à l’Université Pontificale de Salamanque et dirigeait la prestigieuse revue « Vida Sobrenatural ». Il est l’auteur d'une vingtaine d'ouvrages spécialisés. |