Le parlement Européen

se croit-il

au dessus des lois divines ?

 

Un incroyable défi à Dieu !

 

 

Le Nouvel Aperçu, Paris, N° 6 Juillet / août 1994

  Bookmark and Share



Le 8 février dernier, le Parlement européen n'a pas craint – une fois de plus - de narguer ouvertement les lois du Créateur, en adoptant une résolution infâme et répugnante sur les « homosexuels et lesbiennes dans la Communauté européenne ». En révolte ouverte contre l'ordre naturel des choses établi par Dieu, le Parlement européen réclame pour les invertis tous les droits et avantages du mariage ! Oui, la résolution A3-0028/94 du Parlement européen invite la Commission des Communautés européennes à présenter un projet de recommandation qui devrait garantir aux homosexuels « l'ensemble des droits et des avantages du mariage, y compris le droit d'adopter des enfants » !

Faut-il rappeler que l’homosexualité est un péché contre nature, « qui crie vers Dieu et appelle spécialement la vengeance divine » ? Et qu'à cause de lui Dieu fit tomber le feu du ciel sur Sodome et Gomorrhe ?

- « Au montent ou le soleil se levait sur la terre et où Lot entrait à Çoar, Yahvé t pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu venant de Yahvé, et il renversa ces villes et toute la plaine, avec tous les habitants des villes et la végétation du sol. Or la femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une colonne de sel. Levé de bon matin, Abraham vint à l'endroit où il s'était tenu devant Yahvé et il jeta son regard sur

Sodome, sur Gomorrhe et sur toute la plaine, et voici qu'il vit la fumée monter du pays comme la fumée d'une fournaise ! » (Gen. XIX, 24-28).

Voici en outre ce que saint Paul écrit dans son épître aux Romains que les députés européens ayant voté cette résolution scandaleuse feraient bien de méditer :

- « De même aussi les hommes, abandonnant l'usage naturel de la femme, se sont embrasés dans leurs désirs les uns pour les autres, les hommes commettant l'infamie avec les hommes, et recevant en eux-mêmes le salaire dû à leur égarement. Et comme ils n'ont pas montré qu'ils avaient la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à un sens réprouvé, de sorte qu'ils ont fait des choses qui ne conviennent pas : remplis de toute iniquité, de malice, de fornication, d'avarice, de méchanceté ; pleins d'envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; délateurs, médisants, haïs de Dieu, insolents, orgueilleux, hautains, inventeurs du mal, désobéissants à leurs parents, inintelligents, dissolus, sans affection, sans loyauté, sans miséricorde. Ayant connu la justice de Dieu, ils n'ont pas compris que ceux qui font de telles choses sont dignes de mort, et non seulement ceux qui les font, mais encore ceux qui approuvent ceux qui les font. » (Rom. I, 27-30)

Alors, au nom de quelle audace éhontée, au nom de quelle sulfureuse rébellion, de quelle noire révolte, de quel incroyable dé, de quel poing tendu vers le Ciel, au nom de quelle volonté blasphématoire, impie et sacrilège, si ce n‘est celle de Satan lui-même, le Parlement européen prétend-il imposer son irréligion à l'Europe entière ? L'Europe qui, en gémissant chaque jour un peu plus, se souvient de son passé chrétien...

Partir en guerre contre Dieu n'est certainement pas la bonne méthode de préparer l'avenir de nos pays respectifs. Si une telle résolution devait prendre force de loi, le mariage et donc la famille s’en trouveraient atteints dans leur essence même, car réclamant les avantages du mariage, ces personnes nient radicalement ce qui le constitue de façon essentielle, c'est-à-dire l'union féconde des époux. En détruisant la famille, on détruit la cellule fondamentale sans laquelle il n'y a ni France ni Europe, ni patrie ni humanité.

Soulignons ici que cette volonté destructrice vient de loin. Depuis longtemps les socialistes cherchent à imposer à la France et à l'Europe leur conception antichrétienne de la société. Déjà, alors que l'actuel satrape momié de l'Elysée n'était encore que candidat, le « projet socialiste pour les années 80 » préconisait la reconnaissance de l'union homosexuelle à l’égal du mariage...

Ne devons-nous pas craindre que la Providence déclare la mesure comble ? Et ne risquons-nous pas d'entendre : « Quousque tandem, Europa, abutere patientia nostra ? » Jusques à quand, oh Europe, abuseras-tu de Notre patience ? (D'après Cicéron, Ière Catilinaire)


ROI campagne pubblicitarie