Plinio Corrêa de Oliveira
Sacré-Cœur de Jésus :
En Défense de l’Action Catholique, Vème Partie, chapitre unique |
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N'oublions jamais que rien dans la religion catholique, absolument rien, ne se fait sans l’amour ; et que, par conséquent, la sévérité imposée par les exigences de la charité doit elle-même être exercée avec les yeux fixés sur les limites dont cette dernière l'entoure. Clôturons ce sujet avec des mots de Pie XI. Ils nous montrent que c’est cette irradiation d'amour qui sauvera le monde : « Notre prédécesseur d'heureuse mémoire, Léon XIII, considérant justement, dans sa Lettre encyclique Annum sacrum, l'admirable opportunité du culte envers le Cœur sacré de Jésus, n'hésitait pas à dire : « Quand l'Église, encore toute proche de ses origines, gémissait sous le joug des Césars, une croix apparut dans le ciel à un jeune empereur ; elle était le présage et la cause d'un insigne et prochain triomphe. Aujourd'hui, un autre symbole divin d'heureux augure apparaît à nos yeux : c'est le Cœur très sacré de Jésus, surmonté de la croix et resplendissant d'un éclat incomparable au milieu des flammes. Nous devons placer en lui toutes nos espérances, c'est à lui que nous devons demander le salut des hommes, et c'est de lui qu'il faut l'attendre ». À l’heure actuelle, il est beaucoup question de « Nouvel Age », de « temps nouveaux », et de « nouvel ordre ». Que nos adversaires le veuillent ou non, ce « nouvel âge » sera le règne du Sacré-Cœur de Jésus : c'est dans Sa très suave influence que le monde trouvera le seul moyen de salut. Adorons ce Sacré-Cœur, que l'iconographie catholique nous montre surmonté de la Croix du sacrifice, de la lutte, du combat, de l'austérité, plantant ses racines dans le plus parfait des Cœurs et illuminé par les flammes purifiantes et éblouissantes de l'amour. |