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Plinio Corrêa de Oliveira
Conclusion
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Publié dans Catolicismo, São Paulo, Brésil, Avril 1959 (I et II), Janvier 1977 (III) Edité par la Société Française pour la Défense de la Tradition, de la Famile et de la Propriété - TFP 2, avenue de Lowendal 75007 PARIS Dépôt légal : 4ème trimestre 1997 ISBN: 2-901039-24-3 |
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Nous avons interrompu la partie qui clôturait l'édition brésilienne de « Révolution et Contre-Révolution » en 1959 pour actualiser, dans les pages précédentes, le texte original. Nous nous demandons maintenant si la petite conclusion du texte de 1959 et des éditions qui lui ont succédé mérite encore d'être maintenue ou si elle doit subir quelque modification. Après l'avoir relue attentivement, nous estimons qu'il n'y a pas lieu de la supprimer, ni même de l'altérer en quoi que ce soit. Nous déclarons donc aujourd'hui ce que nous déclarions alors: D'après tout ce qui a été dit dans cet ouvrage, une mentalité placée dans la logique des principes contre-révolutionnaires voit très clairement le tableau de notre époque. Nous nous trouvons dans les suprêmes vicissitudes d'une lutte que nous appellerions une lutte à mort, entre l'Eglise et la Révolution, si l'un des combattants n'était immortel. Fils de l'Eglise, soldats dans les rangs de la Contre-Révolution, il est naturel qu'en terminant ce travail, nous le consacrions filialement à Notre-Dame. Le premier, le grand, le perpétuel révolutionnaire, inspirateur et fauteur suprême de cette Révolution comme de celles qui l'ont précédée et de celles qui la suivront, c'est le Serpent dont la tête fut écrasée par la Vierge Immaculée. Marie est, par conséquent, la Patronne de tous ceux qui luttent contre la Révolution. La médiation universelle et toute-puissante de la Mère de Dieu est la plus grande raison d'espérer qu'ont les contre-révolutionnaires. Et à Fatima, Elle leur a déjà donné la certitude de la victoire, quand Elle a annoncé que, même après une irruption éventuelle du communisme dans le monde entier, « finalement son Cœur Immaculé triomphera. » Que la Vierge daigne donc accepter cet hommage filial, tribut d'amour et expression de confiance absolue dans son triomphe. Nous ne voudrions pas considérer ce travail comme achevé sans présenter un hommage de filial dévouement et d'obéissance illimitée au doux Christ sur terre, colonne et fondement infaillible de Vérité, Sa Sainteté le Pape Jean XXIII. Ubi Ecclesia, ibi Christus ; ubi Petrus, ibi Ecclesia. C'est donc vers le Saint-Père que se tournent tout notre amour, tout notre enthousiasme, tout notre dévouement. C'est dans ces sentiments, qui inspirent toutes les pages de Catolicismo depuis sa fondation, que nous avons cru devoir publier ce travail. Dans notre cœur, nous n'avons pas le moindre doute sur la vérité de chacune des thèses qui le constituent. Nous les soumettons toutefois sans restrictions au jugement du Vicaire de Jésus-Christ, disposés à renoncer sans hésitation à l'une d'elles, quelle qu'elle soit, si elle s'éloignait, ne fût-ce que légèrement, de l'enseignement de la Sainte Eglise, notre Mère, Arche du Salut et Porte du Ciel.
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