En nuestra época, toda
impregnada de modernismo, de progresismo, de evolucionismo, es dura la
condición de los ancianos.
Hablamos aquí de los
ancianos sin “maquillaje”, que no se avergüenzan de mostrar sus arrugas
y sus cabellos blancos, que no esconden ni su edad, ni las devastaciones
que el tiempo inclemente haya hecho en su cuerpo o incluso en alguna
facultad de su espíritu. Hablamos sobre todo de los ancianos que
comprenden que una de sus más altas misiones en la vida es representar
la tradición, y que, por eso mismo, ni se ruborizan del pasado del que
son genuinas reliquias, ni se sienten disminuidos por no acertar el paso
con el presente.
De nuestros comentarios
está pues excluido el anciano deteriorado, que quiere fingir ser joven,
que en su propia ancianidad sólo ve vergüenza y decrepitud… el anciano o
la anciana que por medio de cosméticos, operaciones plásticas,
expresiones, risas y apariencia de jóvenes, no consigue ocultar su edad,
y parece un vivo incentivo para que los jóvenes desprecien la vejez.
Pues si el anciano no respeta sus canas, ¿cómo las respetará en él el
joven?
El anciano del tipo
tradicional, decíamos, no está rodeado hoy en día por la veneración de
otrora. Evitan su conversación, porque incluye referencias a un pasado
que se ve con malos ojos. Evitan hasta su presencia, pues recuerda la
debilidad, el dolor, y, ¡horror supremo, la muerte! En las ocasiones
inevitables en que él está presente, se evita darle la oportunidad de
hacerse oír. La conversación general es tan rápida, tan ágil, tan llena
de neologismos, que él no la consigue acompañar bien. Y… esto es normal
para un progresista. Pues todo cuanto representa el pasado no es sino un
detrito que está durando demasiado.
* * *
Esta actitud perfectamente
pagana hacia los ancianos, quien osaría imaginarlo, se introdujo hasta
en los medios católicos. Ella se reviste del aspecto de desprecio,
agresivo y amargo, al anciano que reza, y más especialmente a la anciana.
En esta época en que la Iglesia es como una inmensa ciudadela atacada
por incontables enemigos por dentro y por fuera, se tiene la impresión,
al oír a éste o aquél, que el gran peligro está en la beata. Sí, en la
beata, esa pobre viejecita sin pretensiones ni aspiraciones mundanas,
que se viste con trajes pobres, decentes pero apagados, que constituyen
como que el uniforme de la resignación, de la renuncia y de la fe. Sí,
viejecitas como éstas de nuestra fotografía, que ponen toda su alegría
en expandir junto al Sagrario y al altar de la Virgen María las
aflicciones del aislamiento en que viven y de la pobreza que sobrecargan,
o la esperanza del cielo, que las sustenta.
* * *
Como reacción contra esa
deplorable fobia a los ancianos, hasta dentro del recinto sagrado que es
el umbral de la eternidad, nuestros cofrades de "Nouvelles de Chrétienté"
(nº 427, de 14 de enero pasado) publicaron una rápida pero piadosa y
brillante página sobre el papel de los ancianos por ocasión del
nacimiento del Mesías.
Aquí está:
●
Qui est venu
vers l’Enfant divin? Les bergers, tout le monde le sait. Il a même fallu
que les anges s’en mêlent et peut-être les bergers sont-ils venus d’abord en
curieux. Les mages, on le sait aussi; et pour cela il a fallu une étoile insolite et
merveilleuse... Mais on oublie une troisième catégorie: les vieillards, ceux qui représentaient
la tradition d’Israël et qui faisaient partie du petit reste. Les bergers sont venus à la
crèche, les mages à la maison où Marie se logeait, les vieillards ont rencontré le Christ au
temple... C’est Siméon à qui Dieu avait promis qu’il ne mourrait pas sans l’avoir vu de
ses yeux; il était casanier, les jeunes vagues ne faisaient pas attention à ce débris du
temps passé: et voilà que le Saint-Esprit, qui est sur lui, l’amène au temple. Il
reconnaît, sans miracle, son Maître et Sauveur. Il le chante avec amour. Cela fait tellement
plaisir à Marie émerveillée qu’elle remet son Fils chéri entre ses bras... On ne dit pas
qu’elle ait fait cette grâce aux bergers ni aux anges... Elle le pose dans les bras,
tremblants d’émotion, du vieillard Siméon et alors c’est comme la vielle tradition d’Israël
sur son déclin qui porte la Nouveauté divine!... Et peu-être aussi Marie a-t-elle mis Jésus
dans les bras de cette vielle veuve, Anne, qui avait quatre-vingt-quatre ans, qui était
de la tribu d’Azer, qui passait ses journées dans le parvis du temple. En avait-elle vu de
ces petits que l’on amenait au temple! Oui, ils sont bien gentils... mais quand ils
grandiront, ce seront peut-être des petits garnements de plus..., de ceux qui ne font pas
attention à elle, à sa vieille espérance tenace, à son traditionalisme obstiné de vieille femme.
Mais Marie dont saint Luc recueille les souvenirs avait vécu au temple, elle avait dû
voir cette vieille femme: tant de détails sont donnés sur elle que Marie avait dû
l’interroger, la regarder avec respect, l’écouter avec amour. Et voici qu’Anne est là quand elle
apporte son Fils divin, quarante jours après la naissance. Et voici que l’Esprit la
saisit, qu’elle reconnaît la Fleur qui sort du vieux tronc de Jessé, l’accomplissement de tous les
espoirs des pieux et des justes de l’Ancien Testament! Qu’elle est émouvante cette page de
l’évangile! Quel éloge des vieillards fidèles et pieux, de la vieille tradition, dans les
bras de qui Jésus veut être dèposé! On représente souvent les traditionalistes d’Israël sous
l’image du pharisien. Ce n’est pas exact. Les traditionalistes d’Israël, les voilà, ce sont
Siméon et Anne, c’est aussi la vieille Elisabeth qui reconaît le Christ dans le sein même de
sa mère... Les voilà, ceux qui ont reçu le Christ, ceux qu’il aime... en compagnie des
simples, "les bergers", des mages, les savants sans orgueil, les moines et ascètes des bords du
Jourdain, parmi lesquels fut formé Jean-Baptiste... Si Jésus revenait au monde, on
aurait peut-être quelques surprises de ce genre. Ce ne sont pas ceux qui tiennent le
devant de la scène qui le recevraient et le reconnaîtraient...
NOTAS:
[1] Traducción y
adaptación por "El
Perú necesita de Fátima". |