Da obra “Um homem, uma obra, uma gesta –
Homenagem das TFPs a Plinio Corrêa de Oliveira”, Parte III, CANADA - TFP
canadense : uma sentinela avançada em País vital para o Ocidente:
Lançamento, no Ritz
Carlton Hotel, de Montréal, de uma edição de 16
mil exemplares do livro de Plinio Corrêa de Oliveira, Revolução e Contra-Revolução
(6). A apresentação da obra, realizada pela Editorial Paul Dottini, conta com a
assistência de autoridades eclesiásticas e civis, e de numeroso público, tendo
o Núncio Apostólico no Canadá, Mons. Angelo Palma,
recebido com benevolência um exemplar da obra especialmente encadernado,
oferecida por seu intermédio a João Paulo II.
(6) Les Publications NSJC, Quebec,
1978, 192 pp.
O Prof. Plinio Corrêa de Oliveira – representado no
ato pelo sócio da TFP brasileira advogado José Lúcio de Araujo
Corrêa – envia mensagem gravada, que é levada ao ar pelo maior canal de
televisão do País, simultaneamente com fotos do autor, cenas de campanha da TFP
brasileira e dos JCCC [Jeunes Canadiens
pour une Civilisation Chrétienne].
A obra é amplamente comentada pelos jornais, emissoras
de rádio e TVs canadenses de língua francesa. O jornal "Montréal Matin" (7) publica
artigo elogioso sobre o livro e sobre os JCCC. De seu lado, o jornal comunista
"En Lutte" (8)
ataca com virulência o Prof. Plinio Corrêa de Oliveira e os JCCC (ver Livros
publicados por várias TFPs nº 1).
(7) Em 9-12-78.
(8) Em 12-12-78.
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Message du Pr. Plinio (le 1er décembre
1978)
(Le
texte ci-dessous est sans révision de l’auteur)
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Vous me faites un fait le plaisir d’adresser la parole au grand public
canadien à l’occasion de lancement par les Editions Dottini de l’édition
française de l’ouvrage « Révolution et Contre-Révolution » dont je
suis l’auteur.
Le plaisir qui fait ce lancement advient du fait que des nombreuses
circonstances établissent des liens entre le Brésil et le Canada. Quoique nos
pays respectifs soient placés dans l’Amérique du Nord et dans l’Amérique du Sud
et que mon pays – le Brésil – atteint presque au extrême sud du continent et le
Canada touche exactement au nord du continent Nord, cependant des liens qui
sont plus importants que les distances géographiques nous unissent et j’ai une
grande satisfaction de rappeler ces liens dans ce moment-ci.
Le schéma de l’histoire du Canada – si on pouvait s’exprimer comme cela –
est assez semblable au schéma de l’histoire brésilienne. Vous avez eu surtout
au Canada français, qui tient un rang tellement important et élevé dans le
monde canadienne et dans l’ensemble du monde britannique, vous avez eu une
colonisation française, donc latine et catholique, qui a semé dans la Nouvelle
France les germes de la civilisation chrétienne et de la foi catholique. Vous
avez eu la dévotion, dès vos premiers pas, à Sainte-Anne-de-Beauprés,
qui est jusque ce moment-ci et restera toujours – je l’espère – la sainte
patronne du Canada. Vous avez eu vos grandes figures de colonisation et de
christianisation : Mgr. Montmorency-Laval, le
Marquis de Montcalm, les martyrs jésuites... De cette façon-là il s’est établi
chez vous une chrétienté aux racines solides qui a tenu contre des nombreuses
crises assez graves, assez difficiles, et de tout ce travail de vos ancêtres
ait résulté le Canada français, francophone et catholique d’aujourd’hui.
Ce Canada est exposé à des nombreuses attaques de la grande crise
contemporaine et c’est exactement cela, mesdames, messieurs, mesdemoiselles,
c’est exactement ceci le schéma de l’histoire du Brésil. Nous avons été, nous
aussi, fondés par un pays catholique – le Portugal – ; nous avons été,
nous aussi, colonisés par des jésuites ; nous avons aussi dès les premiers
moments la dévotion à la Sainte Vierge ; les racines catholiques latines
qui ont été implantées au territoire brésilien ont dû résister à toutes sortes
de circonstances défavorables. Mais elles ont poussés avec vigueur et le Brésil
est aujourd’hui le pays à plus grande population catholique du monde. Cependant
ce pays, comme le votre, est exposé aux germes de décadence que les
circonstances contemporaines imposent à tous ces pays, du fait de l’existence
dans le monde présent du communisme et de l’offensive immense que le communisme
déclenche contre les pays de l’Occident qui ont encore quelque chose de
chrétien dans leurs institutions politiques, et surtout de chrétien dans leurs
mœurs, dans leur culture et dans leur façon de penser.
Donc, assez de ressemblances des conditions historiques, assez de
ressemblances aussi comme situation critique dans le monde actuel. Nous avons
les mêmes ennemis, les mêmes ennemis qui déclenchent contre nous les mêmes
méthodes qui chez vous. Et exactement le livre que j’ai écrit –
« Révolution et Contre-Révolution » - est fait pour alerter l’opinion
publique de mon pays en vue de cette évolution antérieure contre le danger du
moment.
Quel est le but de « Révolution
et Contre-Révolution » ? C’est d’éclaircir le public brésilien au
sujet de la source profonde de la crise communiste. Il ne doit pas être
seulement vu comme un danger occasionnel, mais le fruit d’une série de crises
antérieures qui ont secouées la civilisation chrétienne et dont le communisme
n’est que l’aboutissement tragique, l’aboutissement tragique qui peut conduire
assez facilement à d’autres catastrophes encore y comprise la guerre mondiale,
y compris aussi un danger qui serait plus grand encore que la guerre mondiale
qui serait la domination de tout l’Occident par le communisme.
Le livre « Révolution et Contre-Révolution » a un but d’ouvrir
les yeux de ceux qui ne sont pas communistes et surtout de ceux qui sont
anticommunistes sur les racines du communisme pour qu’ils se rendent compte du
fait qu’on ne fait pas seulement l’anticommunisme en prêchant contre le
communisme – ce qui est nécessaire, indispensable, précieux – mais aussi en
s’attaquant aux racines culturelles lointaines du communisme, de sorte que le
communisme ne puisse pas pousser dans les pays qui s’échappent et qu’ils soient
persuadés de que la culture occidentale doit être envisagée de façon que les
germes du communisme, les germes lointains soient expulsées d’elles : le
libéralisme religieux, le libéralisme moral, le libéralisme politique dans ce
qui l’a d’excessif, d’unilatéral selon l’enseignement de Léon XIII, et après
cela, comme fruit, le libéralisme économique et le socialisme qui est le fruit
du libéralisme économique exagéré et qui conduit lui-même au communisme.
Je serais très heureux, messieurs, mesdemoiselles, mesdames, je serais très
heureux qu’il soit possible que ce livre soit utile à la cause de la
civilisation chrétienne dans le Canada. Et surtout dans le Canada français qui
est spécialement envisagé par l’édition qui se fait dans ce moment-ci. Je me
ferais une joie que cet effort de la maison éditrice de Monsieur Paul Dottini,
appuyée par les Jeunes Canadiens pour une
Civilisation Chrétienne, aboutisse au résultat qui l’a obtenu dans
plusieurs pays.
Quel est ce résultat ? Le résultat immédiat a été, dans mon pays, mais
aussi dans tous les pays de l’Amérique latine, en Amérique du Nord, en Espagne,
en France, la fondation des sociétés autonomes de défense de la Tradition, de
la Famille et de la Propriété, des associations qui en agissant sous
l’inspiration catholique, en agissant sur le grand public, ont aboutit à des
résultats vraiment excellents pour prévenir leurs patries respectives contre le
danger communiste. S’il est possible à mon livre de prêter une collaboration –
cette collaboration à n’importe quelle autre – pour la grandeur chrétienne du
Canada français, je me fais – dès ce moment – une joie de ce fait. Et j’adresse
à Sainte-Anne-de-Beauprés les meilleurs vœux pour
qu’elle veuille bien exaucer les prières que je fais en ce moment-ci pour la
grandeur de votre Canada tellement puissant, tellement grand, tellement
sympathique, tellement plein d’espérance pour tous ceux qui aiment la
civilisation chrétienne, aiment l’Eglise Catholique et comprennent l’importance
absolument central du monde francophone dans cette constellation des nations
catholiques qui ont peut encore appeler de nos jours la Chrétienté.
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bon soir.