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L’histoire d’un document épique
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Les idées et les objectifs du PS français se heurtent de front avec les valeurs de la tradition, de la famille et de la propriété Une analyse, même en rapide survol, de l’ensemble des documents officiels du PS français, ainsi que des livres de ses figures les plus représentatives, amène immanquablement à constater que leurs thèses heurtent directement et de plein fouet les valeurs de la tradition, de la famille et de la propriété. Ces écrits ne sont ni plus ni moins qu’un enchaînement d’erreurs – cohérentes entre elles, d’ailleurs ‘ condensé en un programme effectif d’expansion culturelle et idéologique sur le monde entier, avec le but de construire une nouvelle civilisation, diamétralement opposée à celle qui s’était autrefois édifiée sur le fondement de ces trois valeurs de base de la civilisation chrétienne.
Avec la victoire de Mitterrand, l’autogestion est devenue le nouvel espoir de la gauche Au moment de la victoire socialo-communiste survenue en France à la mi-81, d’abord aux élections présidentielles et aussitôt après aux législatives, les caisses de résonnance de la propagande de gauche ont placé Mitterrand et ses idées à la pointe de la notoriété dans le monde entier. Le socialisme autogestionnaire préconisé par le PS devint tout d’un coup l’espérance de toutes les gauches, alors découragées par les récents et cuisants échecs électoraux du socialisme en Suède, en Allemagne, en Angleterre et en d’autres pays.
Nécessité d’une contre-offensive La TFP, toujours portée vers les grandes préoccupations culturelles du moment, et disposant des moyens de présenter à l’homme d’aujourd’hui les dangers contenus dans les erreurs socialistes, s’est proposé une contre-offensive, de nature idéologique, face à Mitterrand et à son courant de pensée. Contre-offensive imposée, comme on le verra, par les circonstances.
La vocation internationaliste du PS français Le PS français se déclare international par nature et par vocation, et affirme sa détermination de mettre au service de l’objectif socialiste autogestionnaire le prestige politique et le rayonnement culturel que la France exerce sur le plan mondial. Fidèle à cette déclaration d’intentions, Mitterrand – à la faveur de la grande aura publicitaire qui a entouré sa victoire – a annoncé une politique extérieure d’expansionnisme idéologique et d’interventionnisme politique. L’Amérique latine a été, en des points névralgiques, l’une des premières visées.
Intervention en Amérique Centrale L’appui déclaré consenti aux mouvement de guérilla de l’Amérique Centrale – patronnés dans une large mesure par la « gauche catholique » - et en particulier la provocante protection diplomatique et militaire accordée aux Sandinistes du Nicaragua, sont là pour attester que ses prétentions impérialistes n’étaient pas de simples figures de rhétorique. Les partis et courants socialistes de toute l’Amérique latine, auparavant si dépourvus de prestige, se mettaient à relever la tête. Le dernier cri de cette dangereuse mode française, l'autogestion, commençait à trouver du répondant en certains secteurs de l'opinion publique. Devant cette vogue internationale, il fallait à tout prix réagir ! D'autant plus qu'on voyait s'enfermer dans un inexplicable mutisme ceux que la charge, la situation ou l'influence obligeait à engager la contre-offensive !
Réponse des treize TFP : le Message du Pr Plinio Corrêa de Oliveira Celle-ci surgit d'où peut-être on l'attendait le moins, et avec une envergure qui laissa pantoises les gauches du monde entier : le 9 décembre 1981, en publicité dans le « Washington Post » des Etats-Unis et dans le « Frankfurter Allgemeine » d'Allemagne, un article occupait six pleines pages de journal et assénait un coup monumental au socialisme autogestionnaire, cheval de bataille du Parti Socialiste français. Sous le titre Le socialisme autogestionnaire par rapport au communisme : obstacle ou tête-de-pont ? , le document, rédigé par le Pr Plinio Corrêa de Oliveira, qui le signe en porte-parole des treize TFP dispersées sur le globe, a été aussitôt après publié dans « The Observer » de Londres, « Il Tempo » de Rome, « La Vanguardia » de Barcelone, « Diario de Noticias » de Lisbonne, « The New York Times », « Los Angeles Times », « The Dallas Morning News » , « The Globe and Mail » de Toronto, « Folha de S. Paulo », « La Nación » de Buenos Aires, « Sunday Times » de Johannesburg, et dans 34 autres journaux de pointe en tirage et en influence dans la presse occidentale. Le monde voyait avec surprise des catholiques et anticommunistes entreprendre une campagne publicitaire dans des proportions inconnues jusqu'alors. L'ampleur de la matière impressionnait. La gauche internationale, bouche-bée, s'exclamait : six pages ! Et la fameuse « majorité silencieuse » — ce magma imprécis et nombreux qui oppose une muette résistance aux transformations communisantes du monde contemporain — put constater avec satisfaction que du côté conservateur on trouvait encore une voix qui sache proclamer les vérités que, retranchée dans son silence, elle se plaît pourtant à entendre. Bien plus encore que par sa taille, l'étude du Pr Plinio Corrêa de Oliveira impressionnait par son contenu, par son analyse méticuleuse de la documentation du PS, par sa logique imparable à disséquer les propositions socialistes et à les mener — au grand dam de ceux qui s'efforçaient de camoufler cette doctrine — jusqu'à leurs derniers développements. Développements qui dénotent une radicalité sans précédent dans les objectifs, déguisée sous les dehors d'un gradualisme purement tactique. * * * La grande confusion autour du vocable « socialisme » Le mot socialisme a beau être aujourd'hui sur toutes les lèvres et posséder des acceptions très élastiques, il recouvre une idéologie dont le véritable contenu est peu connu du grand public. Quelles sont la civilisation et la culture réellement préconisées par le socialisme ? Il règne à ce sujet une grande confusion dans l’esprit public. Peu de gens en ont discerné l’image authentique, depuis qu’il a vu le jour dans les derniers et sanglants éclats de la Révolution Française… L’ambigüité d’un concept aussi élastique rend difficile de tracer avec précision les contours qui délimitent les diverses versions de la doctrine socialiste, comme de départager les courants socialistes d’avec les autres courants. Cette ambigüité, à vrai dire, prend forme autour d’un noyau conceptuel consistant et stable, enveloppé dans une ronde confuse de nuances opposées et de courants entrecroisés. Cette ambigüité, pour mieux dire encore, favorise artificieusement le prosélytisme socialiste dans le monde entier. Car elle présente des modalités de socialisme pour tous les goûts.
Cette confusion était absente des documents de PS français Cette confusion n’existe cependant pas en ce qui concerne la doctrine professée par l’actuel PS français. Depuis sa fondation en 1971 (1), il a régulièrement publié des documents de doctrine et de programme, divulguant avec une franchise digne d’une meilleure cause toute sa pensée autogestionnaire. En dépit de son aspect habituellement si protéiforme et si ambigu, le socialisme a présenté de lui-même, dans le cas concret du PS français, une version tout à fait saisissable et consistante.
Mais le grand public ne les connaissait pas Mais en fait ces documents circulaient principalement dans les rangs mêmes du parti, ou dans les cercles culturels et politiques proches. Et le grand public continuait à ignorer ce qu’est exactement le socialisme et ce vers quoi il tend.
Le Pr Plinio Corrêa de Oliveira analyse les documents et les expose au grand public Voyant cela, le Pr Plinio Corrêa de Oliveira a analysé minutieusement ces documents et a monté à l'intention du grand public un impressionnant tableau d'ensemble du socialisme autogestionnaire. Toutes les affirmations et commentaires y sont étayés d'abondantes citations de textes du PS français. L'analyse, qui se fonde sur l'enseignement du Magistère traditionnel de l'Eglise, en cite les textes pertinents. Publié en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien et portugais), le Message a été divulgué initialement en 19 pays (Etats-Unis, Afrique du Sud, Allemagne, Angleterre, Argentine, Bolivie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Equateur, Espagne, France, Italie, Pérou, Portugal, Suisse, Uruguay et Venezuela). Dès la parution commencent à affluer vers les diverses TFP des milliers et des milliers de prometteuses correspondances provenant de lecteurs de toutes conditions et de toutes origines. Des associations de tout genre sollicitent d'autres exemplaires du Message pour les diffuser dans le cercle de leurs relations. Des institutions universitaires en renom prennent le document des treize TFP comme matière à étudier dans leurs cours. Beaucoup souhaitent des informations sur le Pr Plinio Corrêa de Oliveira et son œuvre. Des contributions, venant généralement de bourses modestes, arrivent spontanément à la TFP, pour l'aider ainsi dans cet immense effort publicitaire. De puissantes chaînes de télévision de plusieurs pays, comme la CBS nord-américaine, la CBC canadienne, TF1 et Antenne 2, donnent au Message beaucoup de relief dans la présentation des actualités, sans d'ailleurs toujours le montrer sous un jour sympathique. De grands journaux, tels le « Washington Post », des agences comme l'Associated Press, des revues, comme l'« Europeo » d'Italie, entre autres, s'adressent au Pr Plinio Corrêa de Oliveira pour des interviews en exclusivité.
La répercussion du Message s’étend à des contrées reculées où il n’a pas été publié Le rayon d'action du Message ne s'est pas limité aux 19 pays où il a été publié. On a vu aussi arriver des lettres de l'Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie), de l'Extrême-Orient (Bangladesh, Hong-Kong, Malaisie, Népal, Singapour), du Moyen-Orient (Arabie Saoudite, Turquie, Chypre), de l'Amérique Centrale (Costa Rica, Salvador, Mexique) et de l'Europe (Andorre, Autriche, Belgique, Danemark, Ecosse, Finlande, Grèce, Hollande, Irlande, Irlande du Nord, Islande, Liechtenstein, Malte, Monaco, Norvège, San Marino, Suède et même Yougoslavie). En Afrique du Sud, le Message n'a pas seulement enthousiasmé les descendants d'Européens, mais aussi les indigènes de pays voisins : Lesotho, Swaziland, Transkei, Botswana, Venda et Bophuthatswana, auxquels il faut encore ajouter Algérie, Cameroun, Ghana, Malawi, Maroc, Namibie, Tunisie, Zimbabwe et Ile Maurice. Ces lettres arrivant de toutes parts semblaient réclamer aux TFP la publication de son Message aussi dans ces contrées.
Ce qui encourage à porter loin encore cet effort C’est ainsi qu’en mai 1982 un nouvel effort publicitaire des TFP s’est développé sur quatre Continents. En Europe, il a touché l’Autriche et l’Irlande, en plus de nouvelles et importantes villes d’Allemagne et d’Espagne. En Amérique latine, le Paraguay et le Costa Rica. En Asie, les Philippines. En Océanie, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. De juillet à novembre, stimulées par les répercussions les plus encourageantes, les TFP sont allées de l’avant. Un quotidien renommé de Londres, « The Guardian », a publié à pleine page le résumé du Message, bientôt suivi par l’influent « The Wall Street Journal » de New York. Plus tard, l’ « Excelsior », le principal journal de Mexico, a reproduit intégralement les six pages du Message. Cependant, le document du Pr Plinio Correa de Oliveira allait connaitre une diffusion plus vaste encore. Tandis qu’à la face du monde entier l’étoile du socialisme autogestionnaire accentuait son déclin, dix millions d ?exemplaires de « Sélection du Reader’s Digest » - la revue la plus lue au monde – commençaient, à partir du mois d’août, à répandre aux quatre vents le résumé du message des treize TFP. Ainsi, l’édition en anglais de cette revue, destinée à l’Extrême-Orient, touchait à elle seule les pays suivants : Corée du Sud, Japon, Formose, Thaïlande, Singapour, Philippines, Malaisie, Indonésie, Pakistan, Bangladesh et Sri Lanka, outre la population de Hong Kong. L’Inde faisait l’objet d’une édition spéciales, également en anglais. En Océanie, une édition pour l’Australie et une pour la Nouvelle-Zélande. En Afrique, une édition sud-africaine. En Europe, une édition au Portugal, une autre en Espagne, deux en Belgique (en français et en flamand), une pour la Grande-Bretagne et l’Irlande, une autre pour l’Allemagne et l’Autriche, deux en Suisse (en allemand et en français), une au Danemark, une en Norvège et une en Suède. Pour les Amériques, deux éditions au Canada, en français et en anglais ; aux Etats-Unis, deux éditions également : une pour la région de Chicago et une en espagnol. Ensuite vient le Mexique, avec une édition propre, puis deux autres, l'une regroupant le Guatemala, le Nicaragua, le Panama, le Salvador, la Costa Rica et le Honduras, et l'autre destinée à Porto Rico et à Saint-Domingue. En Amérique du Sud, des éditions pour chacun des pays suivants : Brésil, Argentine, Chili, Uruguay-Paraguay-Bolivie (édition groupée), Pérou, Equateur, Colombie et Venezuela. Il est superflu de rapporter ici combien cet effort a représenté d'encouragement pour tant de gens qui voyaient avec préoccupation naître dans leurs pays respectifs des embryons fort semblables — d'une façon ou d'une autre — au socialisme autogestionnaire français. A nouveau, cela occasionna un fleuve de lettres. Plusieurs d'entre elles, avec une touchante insistance, contenaient des demandes de fondation de TFP en divers pays. Le nombre de pays où l'historique document du Pr Plinio Corrêa de Oliveira a été divulgué, est ainsi passé à 49. * * * Le rideau du silence publicitaire se referme sur la France Et la France ? Triste fait. Malgré tous les efforts déployés par la TFP de ce pays, malgré l'accord conclu avec deux grands quotidiens pour la publication du Message et confirmé dans une annonce parue dans leurs propres colonnes, dans les terres du « socialisme... dans la liberté », le document des TFP s'est vu refuser la publication de la part de tous les journaux parisiens de langue française de diffusion supérieure à 100.000 exemplaires. Il n'est resté à la TFP française, ainsi bâillonnée, que le recours — et après avoir surmonté mille difficultés — à un envoi de 300.000 exemplaires du Message par mass-mailing.
La réaction du gouvernement socialo-communiste Un prestigieux quotidien de langue anglaise édité à Paris par le « New York Times » et le « Washington Post », le « International Herald Tribune », diffusé dans le monde entier (pour la France seule, 20.000 exemplaires), décrit ainsi dans son édition du 12 décembre 81 la réaction du gouvernement socialiste français à l'égard du Message : « A Paris, des sources gouvernementales autorisées ont dit qu'elles n'étaient pas préparées à réagir à cette publication, mais qu'elles étaient en train de l'étudier. `Il n'y a absolument pas de panique et nous sommes bien plus intéressés de savoir qui ou quoi se trouve derrière cette publication', a déclaré jeudi un porte-parole de l'Élysée, ajoutant que `plus tard' il pourrait y avoir quelque réaction ». Ces phrases laissent entrevoir l'embarras éprouvé par le gouvernement Mitterrand devant la publication du Message, et ainsi tout l'avantage qu'il a retiré de l'inexplicable refus des journaux français. Tout porte à croire en effet qu'il ne restait pas d'autre issue pour le PS français. Puisqu'il n'avait pu se décider à réfuter le document des TFP, la seule solution était d'en prohiber la publication, en recourant à la puissante influence qu'ont les organes gouvernementaux dans un pays socialiste. Autrement dit, le gouvernement français et le PS entraient dans un silence contrefait, et — à ce qu'il semble — infligeaient arbitrairement aux propagateurs d'objections incommodes une restriction de liberté inacceptable. Tout dans le pur style soviétique... Mais — pourra-t-on rétorquer — comment expliquer cette convergence d'attitudes entre le gouvernement socialiste et des organes de presse considérés comme libéraux, et même antisocialistes ? Comme toute organisation privée, les sociétés éditrices propriétaires de ces divers journaux encourent le risque de passer — par simple délibération de la majorité parlementaire socialo-communiste — en régime d'autogestion. Leurs propriétaires perdraient alors leur condition actuelle, en devenant de simples gérants de l'entreprise, dont les nouveaux propriétaires seraient les ouvriers.
Sous la menace d’une épée de Damoclès Une épée de Damoclès pend ainsi au-dessus de la tête de chaque chef d’entreprise de presse, et l’induit à ne pas publier un document qui déplaise au gouvernement, comme c’est le cas du message. Epée de Damoclès qui montre à l’évidence combien l’autogestion est le contraire de la liberté. * * * Nouvelle frappe des TFP : « En France, le poing étrangle la rose » Le titre est une allusion au symbole du PS français : un poing plutôt fait pour la boxe – qui tient une gracieuse rose. Un poing agressif et brutal, qui semble incompatible avec la fleur. Une rose qui – si elle se voyait dans ce poing – au même instant se mettrait à faner. Ce symbole, en vérité, exprime bien les relations entre le socialisme et une authentique et harmonieuse liberté. Celui-là a beau promettre celle-ci, il finit toujours par l’étrangler. C’est bien ce qui s’est produit en cette affaire, dans la France de ce socialisme autogestionnaire, pourtant soucieux de faire valoir sa « bonhomie ».
L’excellente répercussion du Communiqué dans tout l’Occident Le Communiqué relatant au monde occidental les procédés dictatoriaux du gouvernement socialo-communiste, a grosso modo été publié dans les mêmes journaux qui avaient divulgué le Message, avec en plus le « International Herald Tribune » et le « Luxemburger Wort » (*). (*) Un an après la publication du Message, enfin, un organe à gros tirage en langue française, l'hebdomadaire « Minute » (4-10/12/82), distribué à 220.000 exemplaires, a osé publier un résumé du Message et du Communiqué des 13 TFP. Mais, sensibles à l'épée de Damoclès, les grands quotidiens français restent fermés à la voix des TFP. * * * Ces publications déclenchent une nouvelle avalanche de lettres, d'adhésions, de manifestations de sympathie envers la TFP française, avec le désir de mieux connaître les TFP et la pensée et l'action du Pr Plinio Corrêa de Oliveira. Des organes représentatifs d'industriels et de travailleurs, des membres du Corps diplomatique, des professeurs universitaires renommés, des bibliothèques destinées aux hautes études, sollicitent en grand nombre des exemplaires pour la diffusion dans leurs milieux respectifs. En France, l'attitude de la TFP est saluée par de nombreux applaudissements, accompagnés de demandes instantes pour que soient divulgués les noms des périodiques ayant refusé la publication. La TFP française a cependant eu le noble souci d'éviter cette divulgation, car il lui a semblé incorrect d'exposer ainsi à une publicité défavorable des journaux qui, par le fait même d'être sous l'épée de Damoclès, ne disposaient pas de la liberté nécessaire pour s'expliquer au public. En Colombie, une commission de sénateurs français se voit en difficulté quand, au cours d'une conférence de presse, de jeunes collaborateurs de la TFP locale leur demandent des explications au sujet de l'attitude arbitraire du gouvernement de leur pays. Cela n'a pas empêché que des plagiats tirés du Message, et maintenant aussi du Communiqué, apparaissent en divers organes occidentaux plus ou moins de droite, sans jamais révéler la source... * * * Voilà en abrégé l'histoire — jusqu'à présent — « de l'un des suprêmes efforts entrepris `in signo Crucis', afin d'éviter à la civilisation occidentale agonisante l'effondrement final vers lequel on la voit s'abandonner » (2). Histoire épique qui convie le lecteur à prendre connaissance du texte du Message et du Communiqué des TFP, qui l'attend dans les pages suivantes...
CAMPAGNE MONDIALE DES 15 TFP Pays et journaux où le Message de six pages a été publié : • Allemagne Fédérale : Frankfurter Allgemeine, • Argentine : La Nación (Buenos Aires), • Australie : The Weekend Australian (Sydney), • Bolivie : El Diario (La Paz) et El Mundo (Santa Cruz), • Brésil : Folha de S. Paulo, Última Hora (Rio de Janeiro), A Tarde (Salvador), Estado de Minas (Belo Horizonte), Jornal de Santa Catarina (Blumenau), Jornal do Commercio (Recife), O Estado do Paraná (Curitiba) et O Popular (Goiânia), • Canada : The Globe and Mail (Toronto) et La Presse (Montréal), • Chili : El Mercurio (Santiago), • Colombie : El Tiempo (Bogota), El Pais (Cali), El Colombiano (Medellin), Diario de la Frontera (Cucuta) et Diario del Huila (Neiva), • Equateur : El Comercio et El Tiempo (Quito), El Universo (Guayaquil), • Espagne : La Vanguardia (Barcelone) et Hoja del Lunes (Madrid, Bilbao, Séville et Valence), • Etats-Unis : The Washington Post, The New York Times, Los Angeles Times et The Dallas Morning News, • Italie : Il Tempo (Rome), Il Giornale Nuovo (Milan) et Cristianità (Plaisance), • Mexique : Excelsior (Mexico), • Pérou : El Comercio et IP — Industria Peruana (Lima), • Portugal : Diário de Noticias (Lisbonne) et O Comércio do Porto, • Royaume-Uni : The Observer (Londres), • Suisse : Tribune de Genève, • Uruguay : El País (Montevideo), • Venezuela : El Universal, El Diario de Caracas et El Mundo (Caracas), El Impulso (Barquisimeto) et Panorama (Maracaibo).
Pays et journaux où le Communiqué a été publié : • Allemagne Fédérale : Frankfurter Allgemeine, • Brésil : O Estado (Teresina), Jornal Pequeno (São Luis) et O Progresso (Dourados), • Canada : The Globe and Mail (Toronto) et La Presse (Montréal), • Espagne : Hoja del Lunes (Madrid, Barcelone, Bilbao, Séville et Valence), Sur (Malaga) et Servicio (Madrid), • Etats-Unis : The Washington Post, The New York Times, Los Angeles Times, The Dallas Morning News et L'Italo-Americano (Los Angeles), • France : International Herald Tribune et Rivarol (Paris), • Italie : Il Tempo (Rome), Giornale di Sicilia (Palerme) et Gazzetta del Sud (Messine), • Luxembourg : Luxemburger Wort, • Nouvelle-Calédonie (territoire français d'outre-mer) : Corail (Nouméa), • Portugal : O Comércio do Porto et O Dia (Lisbonne), • Royaume-Uni : The Daily Telegraph (Londres), • Suisse : Tribune de Genève, • Uruguay : El Pais (Montevideo).
Pays et journaux où a été publié le Resumé du Message : • Allemagne Fédérale : Hamburger Abendblatt et Die Welt (Hambourg), Suddeutsche Zeitung (Munich), • Argentine : La Nueva Provincia (Bahia Blanca), Mendoza et Los Andes (Mendoza), Diario de Cuyo (San Juan), El Sol (Catamarca), Glos Polski, Precisiones, La Palabra Ucrania et De Schakel — El Lazo (Buenos Aires), Nueva Jornada (General Juan Madariaga), • Australie : The Sydney Morning Herald et The Age (Melbourne), • Autriche : Die Presse (Vienne), • Brésil : Correio do Povo et Zero Hora (Porto Alegre), Deutsche Zeitung et Brasil Post (São Paulo), Monitor Campista (Campos), Diário de Natal et A República (Natal), O Jornal (Uruguaiana), O Estado do Maranhão et Jornal Pequeno (São Luis), Gazeta de Alagoas (Maceió), A Provincia do Pará (Belém), A Voz do Povo (Cornélio Procópio), Letras em Marcha (Rio de Janeiro), A Crítica et Jornal do Comércio (Manaus), A Gazeta (Vitória), O Jornal (Rio Branco) et Jornal do Povo (Macapá), • Canada : Speakup (Toronto), • Costa Rica : La Nación (San José), • Espagne : Suroeste (Séville), Odiel (Huelva), Córdoba (Cordoue), Sur (Malaga), El Mundo Financiero, Portavoz de la Economia y las Finanzas et Servicio (Madrid), • Etats-Unis : The Wall Street Journal (New York et Chicago) et Zycie Polonii (New York), • France : International Herald Tribune, Minute et Solidarnosc (Paris), • Irlande : The Irish Times et Sunday Independent (Dublin), • Népal : Society Today (Katmandu), • Nouvelle-Zélande : The New Zealand Herald (Auckland) et The Dominion (Wellington), • Paraguay : Hoy et ABC (Asunción), • Philippines : The Times Journal (Manille), • République Sud-Africaine : The Argus (Le Cap), The Star, The Citizen, The Sunday Times et Rapport (Johannesburg), • Royaume-Uni : The Guardian (Londres), • Suisse : Le Nouvelliste (Sion), • Venezuela : Buen Rato (Caracas).
Pays où a circulé le Resumé du Message dans le "Reader's Digest" : Allemagne Fédérale Australie Bangladesh (*) Argentine Autriche Belgique Bolivie Brésil Canada Chili Colombie Corée du Sud (*) Costa Rica Danemark Equateur Espagne Etats-Unis (édition de Chicago et édition en espagnol) Grande-Bretagne et Irlande du Nord Guatemala Honduras Hong Kong (*) Inde (édition en anglais) Indonésie (*) Irlande Japon (*) Malasya (*) Mexique Nicaragua Norvège Nouvelle-Zélande Pakistan (*) Panama Paraguay Pérou Philippines (*) Porto Rico Portugal Rép. Dominicaine Rép. Sud-Africaine Salvador Singapour (*) Sri Lanka (*) Suède Suisse Taiwan (*) Thaïlande (*) Uruguay Venezuela (*) Edition en anglais pour l'Extrême Orient
Pays d'où sont provenues des répercussions suite aux différentes étapes de la campagne contre le socialisme autogestionnaire : Algérie Allemagne Fédérale Andorre Arabie Saoudite Argentine Australie Autriche Bahamas Bangladesh Barbade Belgique Bolivie Bophutatswana Botswana Brésil Cameroun Canada Chili Chypre Ciskei Colombie Corée du Sud Costa Rica Côte d'Ivoire Danemark Djibouti Dominica Egypte Emirats Arabes Unis Equateur Espagne Etats-Unis Fidji Finlande France Gabon Gambie Ghana Grande-Bretagne et Irlande du Nord Grèce Groenland (Danemark) Guadeloupe (France) Guatemala Guyane Haïti Honduras Hong Kong (G.-B.) Ile de Man (G.-B.) Ile Maurice Iles Bermudes (G.-B.) Inde Indonésie Iran Irlande Islande Israël Italie Jamaïque Japon Jordanie Kenya Koweït Lesotho Liberia Libye Lichtenstein Luxembourg Macao (Port.) Malasya Malte Maroc Mexique Monaco Namibie Népal Nicaragua Nigeria Norvège Nouvelle-Calédonie (Fr.) Nouvelle - Zélande Oman Ouganda Pakistan Panama Papouasie Nouvelle-Guinée Paraguay Pays-Bas Pérou Philippines Portugal République Dominicaine République Sud-Africaine Salvador Sénégal Singapour Somalie Sri Lanka Suède Suisse Surinam Swaziland Taiwan Tanzanie Thaïlande Transkei Tunisie Turquie Uruguay Venda Venezuela Yougoslavie Zaïre Zambie Zimbabwe
Notes : (1) Cette année-là, au Congrès d’Epinay, un long processus d’unification des divers courants socialistes qui existaient antérieurement arriva à son terme avec la création de l’actuel PS français. Parmi les diverses factions alors amalgamées, se trouvait la Convention des Institutions Républicaines (CIR), dirigée par Mitterrand ; une fraction importante du Parti Socialiste Unifié (lui-même issu en 1960 du Parti Socialiste Autonome), animé par l’actuel Ministre de l’Agriculture, Michel Rocard, et un nombre considérable de petits groupes menés par des membres du gouvernement socialo-communiste aujourd’hui au pouvoir. (2) Cf. le Communiqué des treize TFP « En France, le poing étrangle la rose ».
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